La participation de Xavier Niel dans la société de Michael Golan en Israël, Golan Telecom, va être vendue.
Le fondateur de Free était toujours à la tête de 30% de l’opérateur télécoms de son confrère et ami, Michael Golan (ex-Boukobza, PDG d’Iliad-Free de 2004 à 2007). Mais il va finalement vendre ses parts à Electra, une société locale d’électronique, selon Les Échos.
Une stratégie « à la Free » qui n’a pas marché aussi bien que prévu
En se lançant en Israël, Golan Telecom espérait répliquer ce qui a fait le succès de Free : hélas, des prix cassés et des forfaits « tout compris » ne lui auront pas permis de s’imposer sur un marché réputé difficile. À défaut de droit à l’itinérance, Golan devait se lancer sans filet ni aide concurrentielle, contrairement à Free en France.
Endetté, l’opérateur fait maintenant face à de nombreuses difficultés. Courant 2016, un accord conclu avec son principal rival (Hot Mobile, propriété de Patrick Drahi) devait le sauver, en lui accordant un droit d’itinérance de 10 ans. Mais il a finalement été retoqué par les autorités israéliennes.
Le futur est incertain pour Golan Telecom, dont on ignore désormais la stratégie…