Dans le cadre du déplacement d’Emmanuel Macron aux Etats-Unis, ce dernier a entendu réunir une quarantaine de dirigeants emblématiques français mais également américains, au sein de Station F.
Parmi les dirigeants conviés à cette table ronde animée par Jean-Noël Barrot le Ministre délégué chargé de la transition numérique et des télécommunications, était présent le maître des lieux, Xavier Niel, initiateur de Station F, accompagné de Roxane Varza sa directrice mais également d’autres dirigeants emblématiques représentant LVMH, Michelin, Publicis, des startups Mirakl et Contentsquare côté français, et McDonald’s, JP Morgan, Goldman Sachs, Pfizer ou encore General Catalyst côté américain.
Cette table ronde a été l’occasion pour l’ensemble de ces entrepreneurs, d’échanger autour de grandes thématiques dont l’innovation mais également le renforcement des liens entre public et privé en un lieu symbolique, au sein duquel près de 5 000 start ups ont transité depuis son inauguration il y a maintenant 5 ans.
Un programme ambitieux et sans modèle concurrent.
“Nous avons dû commencer à limiter les entreprises à 2 ans sur le campus pour faire de la place pour les autres” avait indiqué Roxanne Varza il y a quelques semaines au sujet du succès de Station F, dont le concept reste inédit sur le marché de l’entreprenariat tant en France qu’à l’étranger où aucune entité semblable n’a jamais été créée.
Caractère atyique qui en fait un acteur de taille dans son domaine et véhicule une image particulièrement avant-gardiste auprès des actuels institutionnels de l’entreprise.
La rencontre qui s’est donc tenue, entre entrepreneurs français et sociétés américaines en avait une portée d’autant plus intéressante, présentant une image particulièrement dynamique de la French Tech auprès des investisseurs étrangers.
C’est le cas de Goldman Sachs, qui non seulement y investit massivement depuis le printemps dernier mais y installe aussi une partie de plus en plus importante de sa masse salariale que l’organisme bancaire américain forme sur place, afin de doper les ambitions de ses équipes.
Un programme attractif et intelligent qui à terme devrait permettre à la France de gagner du galon dans le domaine de l’Entreprise. Si elle parvient à maintenir le cap et coordonner intelligemment les ambitions de ses grands acteurs économiques avec le cadre fixé par ses acteurs politiques.