Xavier Niel, figure de proue dans les secteurs des télécommunications et des médias, est non seulement le fondateur de Free, mais également un actionnaire influent de plusieurs grands médias français tels que Le Monde, Le Nouvel Obs, Télérama et Nice-Matin. Son franc-parler a été mis en lumière lors de son audition devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur le renouvellement des fréquences de la télévision numérique terrestre (TNT) le 21 mars dernier.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas mâché ses mots.
Car en effet, en tant que « candidat malheureux » à la reprise du canal 6 l’année précédente, Xavier Niel a saisi cette opportunité au vol pour partager ses réflexions et critiques avec les députés français et notamment dirigé ses reproches vers l’Arcom, l’autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, ainsi que les géants de la télévision, TF1 et M6.
Une légitimité forte pour s’exprimer sur le sujet.
Son intervention devant la commission a été marquée par une analyse franche et approfondie des pratiques et des politiques réglementaires dans le domaine de la télévision et Xavier Niel n’a pas hésité notamment à soulever des questions majeures concernant la compétition, l’innovation et les intérêts des consommateurs dans ce secteur en pleine évolution.
Il faut dire que sa connaissance approfondie de l’industrie des médias et des télécommunications, lui permet d’apporter une contribution significative au débat sur l’avenir de la TNT en France.
L’intervention, entre critiques constructives et propositions pour l’amélioration du paysage médiatique français ont suscité l’attention et des morceaux choisis ont été publiés dans le magazine Le Point.
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