Xavier Niel, fondateur de Free et d’Iliad, est bien plus qu’un simple entrepreneur dans les télécommunications. À travers une série d’initiatives audacieuses et stratégiques, il est en train de bâtir un empire global qui transcende les frontières des télécoms pour s’étendre aux médias, aux start-ups et à l’immobilier. C’est cette ascension qui est retracée dans le détail dans le dernier Challenges.
Inspiré par des figures comme Carlos Slim Helú, Niel ne se contente en effet pas de conquérir le marché français. Il a pris des participations stratégiques dans plusieurs opérateurs télécoms à travers l’Europe et au-delà. De l’Ukraine à la Pologne, en passant par la Suède et la Belgique, il multiplie les acquisitions pour transformer Iliad en un acteur majeur du secteur télécom européen. Son ambition est claire : devenir un leader incontesté sur ce marché.
Mais Xavier Niel ne s’arrête pas aux télécoms. Depuis son entrée dans le capital du Groupe Le Monde en 2010, il a constitué un portefeuille médiatique impressionnant. En rachetant des titres emblématiques comme Le Nouvel Obs et Nice-Matin, et en s’associant pour créer le groupe audiovisuel Mediawan, il renforce son influence dans les médias. Récemment, il a même acquis l’agence de paparazzi Bestimage, démontrant une fois de plus sa capacité à diversifier ses investissements tout en affirmant son respect pour l’indépendance éditoriale.
Un gros focus sur l’innovation et l’intelligence artificielle
Au cœur de l’empire Niel se trouvent également les start-ups et l’innovation. Avec Kima Ventures, Challenges rappelle qu’il a investi dans plus de 1 300 start-ups, notamment dans le secteur de l’intelligence artificielle (IA). Station F, le plus grand incubateur de start-ups au monde, est une autre illustration de son engagement envers l’innovation. En investissant massivement dans des centres de recherche en IA, il s’assure de rester à la pointe des technologies de demain.
En marge de cela, l’immobilier n’est pas en reste dans sa stratégie. Avec des acquisitions de prestige comme l’Hôtel Lambert à Paris et d’autres biens de luxe, il montre son intérêt pour des investissements à long terme. Ces achats renforcent son portefeuille et soulignent sa volonté de construire un héritage durable.
Si l’empire de Xavier Niel est indéniablement impressionnant, il est également complexe. Sa structure financière, répartie entre de nombreux holdings, reste opaque, soulevant des questions sur la viabilité à long terme de son modèle économique. La dette d’Iliad est connue, mais celle des autres holdings reste mystérieuse.
L’article est à retrouver dans le détail dans le dernier Challenges.