Samedi matin, Sébastien Soriano, président de l’ARCEP, était reçu par Alexandra Bensaïd sur France Inter samedi matin et s’est exprimé pendant un peu moins d’une heure sur de nombreux sujets comme l’arrivée de la 5G, le rôle de régulation que le gendarme des télécoms comme il se plaît à le rappeler, se propose de jouer dans le développement des infrastructures liées à l’internet des objets, le business des entreprises et le développement des smart cities.
Autant de thématiques intiment liées et qui seront le véritable enjeu du lancement de cette nouvelle technologie.
Sébastien Soriano n’a bien évidemment pas pu éviter l’écueil d’une mise au point concernant la relation de l’ARCEP avec Free et notamment le processus des enchères vilipendé par Xavier Niel.
Ce dernier n’a en effet hésité il y a de cela quelques jours, à engager la responsabilité de la feuille de route définie par l’ARCEP et à pointer du doigt la mise à mort de Free si les enchères devaient se dérouler dans les conditions actuellement prévues.
Pour réponse, Sébastien Soriano est revenu sur la longue expérience de l’ARCEP en matière d’arbitrage, confirmant s’il en était besoin, une volonté ferme de rester neutre et impartial tout en oeuvrant dans l’unique intérêt des français, sans vouloir opérer de sacrifice.
Il n’a pas manqué de rappeler d’ailleurs à ce sujet, le rôle de l’ARCEP dans la mise en place du système concurrentiel à l’origine de l’arrivée sur le marché notamment de Free et dans le cadre duquel elle a été accusée de vouloir « faire la courte échelle » à l’opérateur.
Réelle bonne volonté ou intention de tempérer le débat avant le début des procédures d’attribution, seul l’avenir le dira.
L’intégralité de l’entretien est ici.