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Fuite de données chez Free : l’UFC-Que Choisir monte au front

balise alt = fuite de données Free 2025

L’affaire de la fuite de données Free 2025 remonte à octobre 2024 : une importante brèche de sécurité chez Free expose les données personnelles de plusieurs millions d’abonnés, dont pas moins de 5,1 millions d’IBAN. Face à cette situation jugée préoccupante, l’association UFC-Que Choisir a annoncé avoir saisi la CNIL, appelant à des sanctions fortes si une négligence de l’opérateur était confirmée.

La France, championne européenne des fuites de données en 2024

En 2024, la France figure au quatrième rang mondial en matière de violations de données, derrière les États-Unis, la Russie et la Chine. Elle se place en tête des pays européens les plus touchés, selon les chiffres évoqués par l’UFC. Ce classement souligne l’ampleur de la menace numérique, qui frappe désormais tous les secteurs, y compris les télécoms, souvent ciblés pour leurs bases de données sensibles.

Des risques concrets pour les consommateurs

Phishing, usurpation d’identité, prélèvements frauduleux… les conséquences d’un tel vol sont nombreuses et parfois durables. L’association rapporte déjà plusieurs signalements d’abonnés Free victimes de tentatives d’escroquerie, notamment via de faux e-mails se faisant passer pour Amazon Prime. Des attaques facilitées par l’exploitation des données bancaires subtilisées. D’autant plus que les tentatives d’escroquerie sont diverses et variées avec pour conséquence une baisse légitime de la vigilance des abonnés.

Free déjà sanctionné par le passé pour ses failles de sécurité

Ce n’est pas la première fois que Free est visé pour des manquements à la protection des données. En 2022, l’opérateur avait déjà écopé d’une sanction de la CNIL. Aujourd’hui, une nouvelle procédure est en cours. L’UFC-Que Choisir appelle à une prise de conscience générale sur la sécurité des données personnelles et à la mise en place de mesures de protection à la hauteur des enjeux. La CNIL, de son côté, a enregistré une hausse de 20 % des violations notifiées en 2024, signe d’une cybersécurité en tension et d’une obligation renforcée pour les entreprises.

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