Freenews

Xavier Niel : prison, fortune, centres d’appels… il dit tout dans Society

Le fondateur de Free, Xavier Niel, a accordé un entretien fleuve au magazine Society de ce vendredi. Sur près de 10 pages, tous les sujets y passent…

Lors de l’interview, pendant trois heures, il s’est confié aux journalistes de Society, y compris sur des sujets qu’il évoque peu en temps habituel : ses débuts sur minitel, ses déboires avec la justice et son passage en prison, les conditions de travail chez Free, la politique, la loi travail, l’argent, les drogues…

Morceaux choisis :

sur son passage en prison — « Quand il vous arrive ce genre de merdes, vous essayez de prendre le truc de manière positive. J’ai fait du sport — ce qui ne m’arrive quand même pas souvent —, j’ai joué aux cartes et j’ai rattrapé mon retard en télé-réalité. Et puis, comme les avocats sont les seules personnes qui peuvent facilement venir vous voir, j’ai soldé tous les problèmes juridiques de Free (…) »

sur l’argent — « Je vais vous paraître odieux, mais j’ai toujours su que je gagnerais de l’argent (…) et je n’aurais pas peur d’en perdre demain et de repartir à zéro. Ça ne me stresse pas. »

sur les centres d’appels — « Ça ne me plaît pas. Les salariés dans les centres d’appels, ce sont les ouvriers du XXIè siècle. C’est un métier horrible. Le job qu’ils font, c’est le pire des jobs. Je m’intéresse aux activités qui m’intéressent. Est-ce que les centres d’appels de chez Free sont une activité qui me passionne ? Non. »

sur le Code du travail — « [Il faut supprimer] les CDD (…) le CDD n’est qu’une astuce pour contourner le Code du travail. L’existence même du CDD au sein du Code du travail rend ce truc imbitable. Aujourd’hui, vous embauchez quelqu’un, vous avez des tonnes de formulaires à envoyer. Je ne sais pas à quoi ça sert. »

society xavier niel

À lire en intégralité dans Society n°32, en kiosques dès aujourd’hui

Quitter la version mobile