Selon Le Parisien, le gouvernement souhaiterait mettre en place de nouvelles règles pour sanctionner les entreprises qui délocalisent leurs centres d’appel : opérateurs, fournisseurs d’accès à Internet, banques, assurances…
Cette initiative de Laurent Wauquiez (secrétaire d’Etat à l’Emploi) vise à freiner l’expansion des centres d’appels offshore : ils représenteraient plus de 60 000 emplois en 2009 selon le ministère du Buddget, dont la moitié au Maroc.
Plusieurs solutions sont envisagées pour punir les sociétés ayant le plus recours à la délocalisation : la plus directe, consistant à taxer les entreprises utilisant de tels centres d’appels, ne semble pas facile à mettre en place, puisque l’Union européenne pourrait s’y opposer, et que les coûts risqueraient de toute façon d’être répercutés directement sur les clients.
Des solutions alternatives ont été évoquées : proposer des bonus financiers aux entreprises ne recourant pas à la délocalisation, rendre obligatoire la relocalisation via un « code de bonne conduite », ou encore, à défaut de sanctions tangibles, établir une « liste des mauvais élèves »…
Le Parisien, qui prétend s’être procuré une note confidentielle résumant les entreprises ayant le plus recours à la délocalisation, affirme que « Free ne ferait travailler que des centres offshore ».
De quoi douter de la crédibilité des sources du journal car, même si l’on sait que le FAI dispose bien d’un centre d’appels marocain, il n’a jamais fermé pour autant son centre d’appels historique à Iliad, Paris. En outre, avec le rachat d’Alice, ce sont plusieurs call centers supplémentaires à travers différentes villes de France qui ont été intégrés au réseau de la relation abonnés du FAI…
Source : Le Parisien / Aujourd’hui en France