Alors que les espoirs en direction d’une abrogation de l’Hadopi étaient de plus en plus maigres, Pierre Lescure, chargé de mission par le ministère de la Culture, a estimé qu’aucune décision n’avait été prise et que tout restait encore possible…
Au micro de RMC, il a confirmé vouloir maintenir Hadopi et la riposte graduée, mais uniquement le temps que sa mission soit menée à terme, c’est-à-dire jusqu’en mars 2013. « Qu’on ne touche pas à la riposte graduée avant qu’un consensus ait tenté d’être atteint (…) ça me semble pas quelque chose d’abominable », a-t-il déclaré.
Néamoins, « tout est possible » au-delà de ce délai, y compris une suppression pure et simple d’Hadopi : « il va falloir étudier tous les possibles, parce qu’on sera incapable de proposer un système cohérent avant mars », s’est-il défendu lors d’un débat diffusé sur France Culture. Pour lui, « on ne supprime pas Hadopi en laissant le champ libre avant que d’autres dispositions aient été prises, qui soient plus dans le progrès, dans l’initiative et dans le déploiement de la culture numérique ».
Écoutez l’émission :
En somme, l’avenir de l’Hadopi demeure toujours incertain. Le gouvernement a seulement confirmé sa volonté d’en réduire nettement le budget, actuellement fixé à 12 millions d’euros annuels, jugé beaucoup trop important pour l’envoi d’1 million d’e-mails.
via PC INpact