Suite à un article du Parisien publié lundi, ayant entraîné une réaction spontanée du côté du ministère de l’Économie, Xavier Niel a tenu à rétablir la vérité en démentant vouloir faire usage de la « fraude ».
Free n’ira pas à l’encontre de la loi, contrairement à ce que craignait le ministère. Le Parisien évoquait, lundi, l’hypothèse que Free sépare son forfait Freebox habituel en trois parties distinctes (TV, télévision et téléphonie), pour échapper à la hausse de TVA sur la partie Télévision. Ce faisant, le quotidien national reprenait à son compte une idée évoquée par ZDnet et Numerama.
Mais là où les deux sites n’évoquaient qu’une simple possibilité, issues de leurs propres analyses, Le Parisien laissait entendre qu’un tel projet était bien dans les cartons de Free. Avec les conséquences qu’on connaît : le ministère de l’Économie réagit vivement et estime publiquement que Free ne « peut pas s’exonérer du respect de la loi ».
Aujourd’hui, sur le site Internet du Point, Xavier Niel coupe court à la polémique à propos de l’article du Parisien : « c’est n’importe quoi. (…) On a dit des idées originales, pas de la fraude », déclare-t-il.
On note tout de même que le fondateur de Free ne semble pas renoncer à trouver une astuce légale pour diminuer l’impact de la hausse de TVA sur ses abonnés, en évoquant toujours des « idées originales ». Cela expliquerait en tout cas pourquoi les Freenautes n’ont pas encore été notifiés d’un quelconque changement de tarif sur leurs forfaits, là où Orange ou encore SFR ont déjà procédé à l’envoi de leurs avertissements par courrier.