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Télécoms européens : l’avis pessimiste de Bruxelles

La Commission européenne a rendu son rapport sur l’état du marché des télécommunications, pendant la période 2012-2013. Elle constate le retard du marché européen, notamment sur les prix ou le déploiement de la 4G…

Bruxelles constate que sur l’ensemble de l’Europe, l’absence de diligence des gouvernements à mettre en place de nouvelles fréquences pour la 4G a nettement ralenti le déploiement de cette dernière. Ainsi, seuls 4 États ont respecté le délai imparti pour la mise en place des bandes de fréquences spécifiques (le Danemark, l’Allemagne, la Lettonie et Malte) en 2012 ; vingt-et-un États, au total, ont atteint cet objectif plus tard, en 2013.

Par ailleurs, les prix restent élevés dans l’Union, où les appels vocaux et les services de données mobiles sont plus élevés qu’aux États-Unis. Conséquence directe de cette politique : les européens utilisent moins les services mobiles. L’ARPU (revenu moyen par abonné) est donc également plus important aux US.

En raison des nombreuses disparités entre les États membres, comme les délais de mise en place de nouveaux réseaux (variant de quelques jours à plusieurs années selon les pays), la Commission reste pessimiste sur la perspective de mise en place, à terme, d’un « vrai marché unique » des télécoms.

En France plus spécifiquement, le rapport constate que le déploiement de la 4G, s’il a débuté tardivement (fin 2012), a rapidement progressé par la suite. En janvier 2014, la couverture 4G moyenne était estimée à 68 % de la population, contre une moyenne européenne de 58,9 %.

D’un point de vue concurrentiel, si les revenus globaux des opérateurs sont en baisse constante depuis 2010, cela n’a pas empêché les sommes consacrées à l’investissement de repartir à la hausse courant 2012, à 7,32 milliards d’euros (sans tenir compte du coût des licences mobiles vendues cette année-là).


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