La RATP et l’ARCEP (Autorité de régulation des télécoms) ont signé une déclaration commune d’intention, en vue de déployer plus efficacement le réseau mobile sur l’ensemble du réseau RATP.
Le déploiement du réseau mobile sur les lignes de métro et de RER parisiennes, notamment en souterrain, a été retardé plus d’une fois. Initialement, la RATP prévoyait d’équiper les 170 principales stations du réseau en 3G et 4G avant fin 2014, et la totalité des stations avant fin 2015. Cette estimation a, depuis, été repoussé à maintes reprises. La couverture de l’ensemble du réseau est désormais prévue pour fin 2017.. une situation que la régie autonome de transports parisiens explique par la « complexité des défis technologiques et économiques » qu’un tel déploiement soulève.
L’accord, co-signé par Élisabeth Borne (PDG de la RATP) et Sébastien Soriano (président de l’ARCEP), permettra à la RATP de s’appuyer sur l’expertise de l’ARCEP, notamment afin de bénéficier de meilleures mesures portant sur la couverture et la qualité des services mobiles sur son réseau.
Ces résultats seront, par ailleurs, inclus dès 2017 à l’Observatoire de qualité des services mobiles, publié par l’ARCEP.
Même si l’ARCEP entend bien inciter la RATP à rattraper son retard, elle ne dispose que d’un rôle purement consultatif sur le sujet. Son pouvoir ne lui permet pas de réglementer en ce qui concerne le déploiement des réseaux mobiles souterrains sur les lignes de métro.