France Soir, dans son édition d’aujourd’hui, consacre un dossier complet à la « partie émergée » du web grand public : le réseau social Facebook. Intitulé « Grandeur et dérapages du trombinoscope mondial », celui-ci consacre plusieurs pages à Facebook, son créateur Mark Zuckerberg, mais aussi ses points de critique les plus virulents.
Tout en rappelant le succès énorme du plus gros réseau social de la toile (4ème site le plus visité de la planète, avec 250 millions d’utilisateurs actifs inscrits), le dossier se concentre plutôt sur ses dérives. Surveillance des employés par leurs patrons, publicités (trop) ciblées, perte de temps, petits espionnages entre amis… un véritable « strip-tease identitaire », souvent dû à une confidentialité trop peu restrictive par défaut et à une méfiance des internautes réduite à zéro.
Parfois, cela peut même prendre des proportions invraisemblables : « quand la femme du prochain directeur du MI6 (services secrets britanniques), lady Sawers, affiche ses photos de vacances, c’est toute la famille qui se retrouve menacée ».
Qu’on ne s’y trompe pas cependant ; les concurrents de Facebook sont loin d’égaler son succès ainsi que son efficacité. « MySpace tente douloureusement de résister » et même le petit français, Copains d’avant, « a perdu sa première place de réseau social en France en 2009 au profit de Facebook ». En fin de compte, pour France Soir, « la concurrence la plus rude viendra très certainement de Twitter ». Mais peut-on réellement parler de concurrence ou bien de complémentarité ?