Les offres de télévision par satellite ont du souci à se faire. Du moins, si l’on en croit les chiffres révélés par Le Parisien : en l’espace de 5 ans, le nombre de paraboles en banlieue a été divisé par deux, voire par trois !
Disgracieuses, pénibles à installer, capricieuses au moindre coup de vent, les paraboles ressemblent de plus en plus à des reliques du passé. Les innovations faites en la matière (comme les paraboles « plates », cf. illustration) n’ont pas permis de renverser la tendance ; « dans le quartier du Val-d’Argent à Argenteuil (Val-d’Oise), il n’en reste aujourd’hui qu’une douzaine contre une trentaine en 2005 ».
L’avènement de la Télévision Numérique Terrestre (TNT), offrant une qualité d’image sans faille (et de la Haute définition gratuite !) explique en partie ce phénomène. Mais pas uniquement.
Les offres de télévision par câble et par ADSL tiennent désormais le haut du pavé. En banlieue, les habitants sont particulièrement bien desservis en termes de qualité de ligne et de dégroupage. Le triple play est moins cher, et permet de ne payer que pour ce qu’on regarde réellement. Ainsi, au lieu de payer pour tout un bouquet, vous ne payez que pour la ou les chaînes qui vous intéressent vraiment… d’autant que ces offres ne manquent pas de chaînes maghrébines, africaines…
« 47,5% (42,6% en 2007) de la communauté maghrébine vivant en Ile-de-France reçoivent les chaînes satellitaires grâce à l’ADSL, contre 37,4% (44,6% en 2007) avec une parabole individuelle », révèle une enquête de Consulting Solis.
L’enjeu pour CanalSat est désormais de proposer l’offre la plus attractive possible sur les bouquets ADSL afin de ne pas se laisser distancer. On peut donc raisonnablement espérer que les différences laissant encore CanalSatDSL à la traîne par rapport à son homologue satellite devraient finir par s’estomper…
Source : Le Parisien