Ça sent le procès en diffamation
Le journal littéraire et politique en ligne la République des Lettres publie aujourd’hui un portrait au vitriol de Xavier Niel, actionnaire majoritaire d’Iliad, la maison mère de Free.
L’homme y est décrit au fil de sa carrière comme un « jeune hacker […] repéré par la police », un « ancien taulard » ou encore un « petit patron du Net et des télécoms français ».
Cette lecture nous apprend que les bases de données utilisées pour le développement des services minitel créés au début d’Iliad (3617 ANNU et autres), auraient été « souvent soutirées à des entreprises du service public ».
Un peu plus tard, lors du lancement des offres ADSL, celles-ci auraient été soutenues par « des médias très complaisants » et « une petite communauté de « Freenautes » propagandistes ». Mais la vérité éclatera au grand jour, puisque « les abus de Free seront régulièrement dénoncés par les organisations de consommateurs » et que « le FAI est également condamné à plusieurs reprises par la Justice pour diverses fraudes, défaillances et publicité mensongère. »
Plus récemment, Niel aurait obtenu « la quatrième licence 3G à un tarif préférentiel par rapport à ses concurrents ».
Le rédacteur ne fait bien évidemment pas l’impasse sur les déboires judiciaires qu’a connu Xavier Niel lui même, avec ses mises en examen pour proxénétisme et recel d’abus de biens sociaux. Il précise même que le non-lieu dans l’affaire de proxénétisme se serait fait « au bénéfice du doute ». Il cite également « l’affaire Vittorio de Filippis, ex-PDG du journal Libération, arrêté, menotté et embarqué sans ménagement par la police à la suite d’une énième plainte de Xavier Niel contre le quotidien ».
Attaques injustifiées ou vision objective ? A vous de vous faire votre propre opinion en lisant l’article complet dans la République des Lettres