La Commission européenne vient de rendre publiques les contributions à sa consultation publique sur le thème de la neutralité du net. Plus de 300 contributions ont été déposées au total, émanant de l’ensemble des acteurs du secteur : opérateurs, équipementiers, autorités et organisations, prestataires de contenu, etc.
Free a bien évidemment, à l’instar des autres grands opérateurs de l’Hexagone (Orange, SFR, et Bouygues Telecom), apporté sa contribution, en français dans le texte.
Développant des idées relativement similaires à celles qu’il avait déjà exposées auprès de l’Arcep même s’il aborde évidemment quelques problématiques à portée plus européenne, Free défend le principe de concurrence libre sur le réseau entre opérateurs en tant que garant de la neutralité du net (« la concurrence est un facteur clé pour la neutralité par le cercle vertueux qu’elle induit »).
L’opérateur aborde toutefois aussi le problème des échanges asymétriques sur le réseau, provenant de gros prestaires de contenus tels Youtube (« le trafic entrant en provenance de gros inducteurs de trafic qui à ce stade ne souhaitent pas optimiser leur architecture de raccordement avec les réseaux terminaux »).
Évoquant l’évolution rapide du réseau Internet, sans régulation, Free estime que le statu quo qui consiste à faire payer toute la charge aux opérateurs n’est plus possible. Plutôt que de reporter les charges supplémentaires sur les abonnés « via la mise en place d’offres différenciées », l’opérateur préconise « une remise à plat des modalités techniques et tarifaires en matière d’interconnexion Internet »…
Lire la contribution complète de Free (PDF)
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