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Neutralité des réseaux : TF1, Sacem et ZDnet…

Bien que plus clairsemées dans le temps, les vidéos de l’ARCEP en vue du colloque sur la neutralité des réseaux continuent leur publication. On poursuit donc notre revue avec trois nouvelles interviews : celles de Gilles Maugars (TF1), Bernard Miyet (Sacem) et Pierre Col (KizzTV, blogs ZDnet…).

Gilles Maugars, directeur technique et informatique de TF1, définit avant tout la neutralité du net comme un ensemble de « règles qu’on doit donner à Internet pour que l’ensemble des acteurs s’y retrouvent, du consommateur au fournisseur de service en passant par les opérateurs ». Il aborde également la question du piratage, estimant qu’« il n’y a aucun financement apporté par Internet à l’audiovisuel, et même une très grosse perte à cause du piratage » et qu’« il faut permettre de réguler et de sanctionner ce qui n’est pas correct au vu de la loi ».

Bernard Miyet, président de la Sacem, donne sa vision de la neutralité du net : « la liberté d’accès, la liberté de choix de l’ensemble des internautes […] dans la limite du respect de la propriété intellectuelle ». Le véritable enjeu du débat, pour lui, demeure de savoir comment trouver cet équilibre. Il propose que les « services et opérateurs » aient « une responsabilité financière en échange de laquelle ils auront la sécurité juridique totale » (vis-à-vis des ayants-droits d’œuvres protégées, ndlr). Il fait enfin appel aux pouvoirs publics, pour une meilleure mise en œuvre de la loi LCEN notamment.

Enfin, Pierre Col, directeur marketing chez KizzTV et rédacteur d’un blog sur les télécommunications sur ZDnet.fr, aimerait qu’à défaut de loi, la neutralité des réseaux soit « inscrite dans une espèce de constitution des réseaux ». Il estime notamment qu’il ne devrait pas y avoir de différenciation entre les acteurs du réseaux, qu’ils soient simples particuliers ou gros diffuseurs. A ce sujet, il rappelle que « dans l’économie des réseaux et plus particulièrement des réseaux IP, un certain nombre de phénomènes échappent à toute transparence », faisant référence aux accords de peering entre opérateurs, sur lesquels « il n’y a pas de règles claires »

Source : Arcep

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