Hier, dimanche 26 avril 2009, marquait une date qu’on admettra volontiers comme la date anniversaire des dix ans de Free. En effet, c’est le 26 avril 1999 que Free lança sa toute première offre RTC (bas débit) en accès libre et gratuit.
A cette occasion, la presse nationale est revenue sur le parcours du “trublion des télécoms”, porté de bout en bout par son fondateur, Xavier Niel.
La Tribune publie ainsi dans son édition d’aujourd’hui un édito simplement intitulé « Merci Free », dans lequel Jean-Baptiste Jacquin ne manque pas d’éloges pour le FAI qui est passé du statut de simple petit fournisseur internet 56k à « deuxième opérateur Internet français derrière Orange mais devant SFR ». Ce succès s’explique principalement par les innovations technologiques proposées par Free, et notamment la désormais célèbre Freebox, pionnière de la télévision par ADSL, des débits démultipliés, des appels téléphoniques gratuits… bref, du triple play. « Il y a une seule et même raison à la floraison des “box” (Livebox, Neufbox, Dartybox, Bbox, etc.), la Freebox. »
Le journal détaille également de manière plus complète le parcours de l’opérateur, au sein d’une chronologie ponctuée de grandes dates : lancement de l’offre Freebox, de la téléphonie puis de la TV par ADSL, entrée en bourse, départ de Michael Boukobza (Directeur général de Free jusqu’à 2007…).
Des moments clés de l’histoire de Free, auxquels on ajoutera nos propres petits favoris :
1er juillet 2005 : lancement du Freeplayer, service transformant la box à tout faire de Free en mini-media center à l’aide d’un ingénieux système exploitant VLC sur l’ordinateur du Freenaute. Largement personnalisable, ce service vit une communauté de développeurs amateurs naître et créer des merveilles avec trois fois rien : lecture de mails, RSS, navigateur sur l’écran de votre télé… Il préfigura l’arrivée de terminaux plus orientés multimédia (Freebox HD, Neufbox…) équipés de disques durs.
Juin 2007 : lancement du service longtemps annoncé comme étant “l’Armageddon” de Free, TVperso. Si celui-ci part d’une bonne intention, en proposant des fonctionnalités le différenciant clairement de services de vidéos en ligne comme Youtube ou Dailymotion (comme par exemple la qualité d’encodage en plein écran, ou la possibilité de diffuser en direct), ses lacunes et son manque de suivi, ainsi que quelques dérapages et une polémique autour de la catégorie « Adulte », l’empêchèrent de devenir la “killer app” tant espérée.
Inconnu : arrivée de Free sur le marché du téléphone mobile ? On sait qu’Iliad est le concurrent le plus en vue pour l’obtention d’un fragment de la quatrième licence 3G. Pour peu qu’il parvienne à l’obtenir, on peut raisonnablement espérer voir le “trublion” dynamiter un nouveau marché, au grand dam d’Orange, SFR et Bouygues Telecom.
Pourvu que ça dure ! Nous aussi, on dit merci Free. Et à dans dix ans.