Dans une interview consacrée à l’édition du jour des Échos, Martin Bouygues, PDG du groupe éponyme, s’est exprimé en détail sur ses plans de rachat de SFR, mais aussi sur d’autres scénarios envisagés par des analystes, comme une fusion Bouygues-Iliad.
Aux journalistes qui lui demandent si une fusion avec Free-Iliad était possible, il répond : « oui, elle l’était, mais, non, nous ne l’avons pas envisagée. Nous avons déjà un partenariat avec les équipes de SFR. Nous avons appris à nous connaître et nous partageons une vision commune sur la manière de faire notre métier ».
Martin Bouygues estime par ailleurs que le rapprochement entre opérateurs a été rendu nécessaire par l’arrivée du quatrième acteur : « l’arrivée de Free a profondément déstabilisé le secteur. Je suis favorable à la concurrence. Elle est bénéfique sauf quand elle est faussée et qu’elle détruit un marché, des emplois. Et nous n’en sommes plus très loin ».
Il reconnaît et accepte par ailleurs la perspective de « contreparties » imposées par l’Autorité de la concurrence dans le cas où le mariage entre Bouygues et SFR deviendrait réalité ; exprime son désir de faire entrer les salariés de SFR au sein de l’actionnariat du groupe Bouygues s’ils le souhaitent ; et enfin, admet que la marque Bouygues Telecom ne sera pas forcément privilégiée pour la potentielle nouvelle structure (« ce n’est pas le plus important à mes yeux »).
L’interview, à lire dans son intégralité sur le site des Échos :
Martin Bouygues : « Nous sommes prêts à des contreparties »