Maxime Lombardini, DG du groupe Iliad (Free) a tenu à rappeler qu’il n’était pas favorable à une mise en œuvre stricte de la neutralité du net, position qu’il qualifie de « trop extrémiste ».
Entendu par la Commission des affaires économiques à l’Assemblée nationale, mercredi, Maxime Lombardini a tenu à glisser quelques mots sur le sujet de la neutralité du net. À ce sujet, tout comme certains de ses concurrents, il n’est pas favorable à une application stricte de ce principe.
« On a, sur la net neutralité, une vision qui n’est pas tout à fait la même que certains qui ont peut-être une vision un peu trop extrémiste », a-t-il indiqué. En préambule, il précise immédiatement qu’il n’est « pas du tout dans l’idée que notre rôle est de filtrer les contenus, et de restreindre pour l’un ou de donner une autoroute à l’autre », mais…
Les « plateformes américaines », ennemies de l’investissement français
C’est toutefois une vision assez protectionniste que défend le dirigeant de Free : « aller trop loin dans la mise en œuvre de la net neutralité, c’est faire un véritable boulevard aux grandes plateformes américaines, qui en jouent assez bien (…) je pense qu’il faut être vigilant ». Il appelle à la mise en place de « principes clairs et des règles fortes », mais avertit contre le risque de tomber « dans des positions qui soient trop caricaturales » : « ça se fera vraiment au détriment de l’investissement et des opérateurs français », menace-t-il.