Les opérateurs virtuels de téléphonie mobile, encore minoritaires sur le marché français, continuent pourtant à gagner du terrain face à des opérateurs historiques (Orange, SFR et Bouygues Telecom), en léger recul.
L’Observatoire trimestriel des marchés mobiles, publié par l’Arcep jeudi, montre que la saturation du marché n’a jamais été aussi forte : il existe ainsi plus de cartes SIM en circulation que d’habitants en France, d’où un taux de pénétration de 101,6% à fin juin 2011.
Visiblement, les Français sont de moins en moins complexés à quitter leur opérateur historique pour faire jouer la concurrence et rejoindre de plus petits opérateurs, les fameux MVNO. Avec 5,975 millions d’abonnés, leur part de marché se rapproche sensiblement des 10% (9,42%)…
Les opérateurs de réseaux (Orange, SFR et Bouygues), encore très majoritaires, en sont pour leurs frais : constatée au premier trimestre, leur difficulté à recruter se confirme. De 57,720 millions d’abonnés fin mars, ils passent à 57,445 millions fin juin, soit une perte nette de quelques 275 000 abonnés sur le trimestre.
Il semblerait donc bien que les nouvelles offres lancées notamment par SFR, et censées marquer un regain de confiance des clients pour les gros opérateurs, n’aient pas eu l’effet escompté. De leur côté, les MVNO proposent de plus en plus d’offres low-cost ou plus flexibles (sans engagement, plus lisibles, etc.). De là à ce que cette situation puisse profiter au nouvel entrant, Free Mobile, début 2012, il n’y a qu’un pas…
Voir aussi :