Big brother…
Nos confrères de PcInpact se sont fournis le document de travail du Conseil Général de Technologies de l’Information (dépendant du ministère de l’économie et composé d’une trentaine de membres) qui a servi de base de travail à Christine Albanel.
Il en ressort principalement que les bornes publiques d’accès Wifi comme on en trouve un peu partout en France sont un danger puisque non contrôlées ; En effet avec HADOPI, la coupure des accès internet prévu dans les cas de récidive de piratage perd tout son sens, puisqu’il est très facile pour l’internaute fautif, de se déplacer avec un portable et de se connecter au Fastfood ou hôtel du coin de la rue (voir même depuis le logement).
La solution préconisée est de filtrer l’accès et limiter celui-ci à une liste blanche (comme le font les logiciels de contrôle parental).
Le problème des hot spots payants a aussi été évoqué puis qu’il semble inapproprié de couper l’ensemble d’un point wifi dont le fournisseur connaît précisément l’identité.
Le document poursuit en donnant des indices sur l’autorité chargée de définir les sites accessibles : « Siégeraient au sein d’une telle instance chargée de définir la liste blanche de ces sites : la CNIL, le CSA, l’HADOPI, voire le FDI, l’ACSEL ou le GESTE ».
Nul doute que ce filtrage annoncé va faire couler de l’encre et être difficilement applicable puis que beaucoup d’entre eux sont aussi des particuliers, écoles, cafés et bien d’autres.
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