« Live » mais pour encore combien de temps ?
OnLive, société pionnière du cloud gaming (jeu vidéo opéré sur des serveurs à distance), a cédé son activité et sa marque à un repreneur anonyme, pour un montant inconnu.
Dans une mauvaise passe, l’entreprise a été vendue alors qu’elle était au bord de la faillite. En filigrane, c’est le modèle économique des services de jeu en streaming qui est en cause : avec une batterie de 8000 serveurs connectés en permanence pour assurer le service, alors que le nombre d’utilisateurs connectés simultanément n’a jamais dépassé les 2000, OnLive a-t-il eu les yeux plus gros que le ventre ?
Le difficile équilibre financier est l’une des principales raisons avancées par les détracteurs des systèmes de cloud gaming. C’est, par exemple, un des motifs cités par Free : contrairement à l’ensemble de ses concurrents, le FAI a choisi de faire tourner ses jeux directement sur le processeur de la Freebox Révolution, et non sur le cloud. Parmi d’autres raisons, l’opérateur pense également que la qualité de service n’est pas encore au rendez-vous, avec un lag (retard) bien trop présent au niveau des commandes pour permettre de jouer correctement.
Suite à l’opération, OnLive continuera à assurer ses services auprès des abonnés. Mais la continuation se fera dans la douleur : seule 20% de la masse salariale, constituée d’entre 180 et 200 personnes, sera conservée.
via ZDnet.fr