D’après une étude publiée par Le Parisien ce jour, la contrefaçon de logiciels en France coûterait entre 2,4 et 3,4 milliards d’euros de recettes fiscales à l’État d’ici à 2013.
Commandée par le BSA (Business Software Alliance, rassemblant notamment des géants tels que Microsoft ou Adobe) et réalisée par le cabinet IDC, l’étude tente de chiffrer ce qui peut difficilement l’être ; à savoir, le coût du piratage logiciel en France.
Autre chiffre « choc » avancé par l’étude : réduire de seulement 10% l’usage de logiciels piratés sur le territoire permettrait de créer, d’ici à 2013, 14 600 emplois dans le secteur des nouvelles technologies…
« 40 % des logiciels utilisés sont piratés, alors que la moyenne européenne s’établit à 34 % et qu’en Allemagne et en Grande-Bretagne elle n’est que de 28 % », insiste Jean-Sébastien Mariez, porte-parole de BSA France. Avant d’enfoncer le clou : « on veut montrer au gouvernement quel serait l’impact si on accentuait la lutte contre la contrefaçon ».
Comme souvent, avec les études portant sur le piratage, les chiffres fournis sont à prendre avec d’infinies précautions, tant il s’agit d’une activité difficilement quantifiable par nature.
Source : Le Parisien-Aujourd’hui en France