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L’arrivée de Free est un « cas d’école » pour l’Autorité de la concurrence

Anne Perrot, vice-présidente de l’Autorité de la concurrence, s’est exprimée mardi dans la matinale de Radio Classique au sujet de l’entrée du quatrième opérateur mobile sur le marché.

Celle-ci estime que l’arrivée de Free est un « cas d’école » en faveur de la théorie de la concurrence : « si on avait à l’enseigner à des étudiants, ce serait un très bon choix », affirme-t-elle.

Elle rappelle que le marché restait très stable avec les trois opérateurs déjà en place (notamment lorsque ceux-ci « ont été pris la main dans le sac à s’entendre sur les parts de marché ») et constate que le lancement de l’offre de Free Mobile « a complètement cassé cette espèce d’absence de dynamique, et a mis un grand coup de pied dans cette fourmilière, en proposant des tarifs très bas ».

« Free a opté pour un business model complètement différent », celui de fournir des abonnements sans engagement et sans subvention de terminal ; « ce qui est intéressant, c’est de voir si ce business model va faire ses preuves ou non », analyse-t-elle.

Amenée à réagir sur les reproches des opérateurs concurrents, accusant notamment Free de causer du tort au secteur (investissements, emplois, etc.), Anne Perrot s’étouffe, pensant que c’est « tellement facile de dire ça ! ». D’une manière générale, elle explique que la concurrence dans ce secteur a « augmenté l’emploi dans les télécoms » et met en avant l’innovation qu’apporte un marché concurrentiel, rappelant que sur le marché du fixe, « Free a introduit les Box et la possibilité d’avoir un abonnement téléphone, Internet, puis, télévision ».

Et de conclure sèchement, à l’attention d’Orange, SFR et Bouygues Telecom : « ceux qui n’ont pas respecté les règles jusqu’à maintenant, c’étaient plutôt les opérateurs en place »

Écoutez l’intégralité de l’intervention d’Anne Perrot sur Radio Classique :


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