Kézako ?
La RATP a mis en place des flashcodes sur tous les arrêts de son réseau bus et tramway. Ceux-ci permettent d’accéder directement à une page web mobile indiquant les horaires des prochaines passages, les éventuelles pannes, etc.
Flashcodes ? Ces codes-barres en deux dimensions peuvent renfermer différents types d’informations : un numéro de téléphone, une fiche utilisateur, un texte, ou encore une adresse web. Au total, c’est une quantité impressionnante de données qui peut être contenue dans une petite image pixellisée.
- Un exemple de flashcode pour Disneyland
Tout l’intérêt est de pouvoir scanner ce code à l’aide de l’appareil photo de son téléphone portable et d’une application adéquate. Le navigateur du téléphone s’ouvre alors avec les informations pertinentes : horaires de passage, retards éventuels, possibilité de planifier son itinéraire…
La RATP, fière de ce choix, indique que le déploiement de ces codes sur l’ensemble du réseau en surface a coûté 200 000 €, ce qui représente d’importantes économies par rapport à d’autres systèmes toujours en cours de déploiement, comme l’affichage à cristaux liquides des horaires dans les arrêts de bus. Par nature, les flashcodes restent cependant réservés aux détenteurs de téléphones compatibles et disposant d’un forfait Internet mobile…
On regrettera le choix de la technologique propriétaire Flashcode, qui semble s’imposer en France. Ne permettant pas de générer ses propres codes gratuitement, elle est en outre incompatible avec de nombreux modèles de téléphones (en l’absence d’application). Dans d’autres pays où l’usage de codes s’est déjà démocratisé, comme par exemple en Asie, c’est le QR Code, disposant d’une compatibilité plus importante, qui a remporté tous les suffrages…
Source : Google/AFP