L’Hadopi a fait savoir, au cours d’une conférence de presse s’étant déroulée mardi, sa volonté de mettre en place des moyens d’information permettant de mieux identifier les offres légales ainsi que les logiciels de sécurisation.
Alors que l’actualité est accaparée par Free et son refus d’envoi d’e-mails, les premiers pas de l’Hadopi ne sont pas spécialement faciles. Le sujet du FAI “rebelle” n’a été que rapidement évoqué lors de la conférence : selon Marie-Françoise Marais, présidente de la Haute autorité, « la position actuelle de Free va porter atteinte aux droits de ses abonnés. En ne recevant pas le premier mail d’avertissement, ils n’auront pas l’information à laquelle ils pourraient prétendre, ce qui pourrait être fort désagréable pour eux ». Néanmoins, « de toute manière, la procédure continue », a-t-elle ajouté, précisant en outre que « le dialogue n’est pas rompu » avec le fournisseur.
L’Hadopi a surtout annoncé la mise en place d’un appel d’offres, visant à mettre sur pied des solutions d’information en ligne. Celles-ci devraient permettre aux internautes de repérer plus facilement les offres légales en ligne, ainsi que les logiciels de sécurisation labellisés par la Haute autorité ; deux informations vitales qui, pour le moment, manquent cruellement, que ce soit sur le site officiel ou sur d’autres supports de communication.
Numerama indique enfin que si la mise en place du DPI (Deep Packet Inspection) sur les réseaux français ne semble pas envisageable, la Haute autorité n’exclut toujours pas d’installer, à terme, une solution de filtrage ou de surveillance directement dans les box ADSL des particuliers. Cette éventualité avait déjà été relevée par les observateurs dans les spécifications des logiciels de sécurisation publiées par la Haute autorité…