Selon les informations de PC INpact, aucun fournisseur d’accès n’aurait, pour le moment, reçu de demande d’identification d’IP de la part de la Haute autorité. Du côté de la Hadopi, on affirmait pourtant que l’envoi des premiers courriers était « imminent »…
Selon le discours officiel, la Hadopi serait bien en pleine phase opérationnelle. La surveillance des internautes est active, les relevés ont déjà commencé… Mais cela ne va pas plus loin.
Les adresses IP collectées sont, pour le moment, d’une totale inutilité, tant que les opérateurs ne sont pas mis à contribution pour fournir l’identité de l’abonné qui se cache derrière. Et sans cette identité, la procédure ne peut pas continuer : sans l’adresse e-mail du client, point de courrier d’avertissement…
Rappelons que, concernant le financement des coûts engendrés par l’identification des adresses IP, le ministère de la Culture maintient sa position : il n’y aura aucune compensation financière de la part de l’État. Cela a eu pour effet de provoquer la colère des FAI qui, à l’exception de SFR, ont envoyé une lettre commune au ministère. Il est possible que la Haute autorité attende que la situation se démêle et qu’une solution soit trouvée, avant d’envoyer ses premières requêtes aux opérateurs…
Mais le temps de résoudre cet épineux souci, puis d’envoyer les premières demandes d’identification et d’obtenir les réponses en retour, on peut raisonnablement estimer que l’envoi des premiers e-mails d’avertissement n’est, finalement, pas tout à fait « imminent ».
Source : PC INpact