Le trublion observé, câblé, fibré, bientôt mobilisé ?
L’hebdomadaire Le Nouvel Observateur a rencontré Xavier Niel, fondateur d’Iliad, actionnaire majoritaire et surtout trublion des télécoms ! Dans cet article, le journaliste revient sur ce qui a fait le succès de Free et surtout sur le dossier chaud du moment : Free et le mobile.
Un dossier qui, tout le monde le sait, a ses partisans, mais aussi ses détracteurs !
Extraits choisis
« Mon plaisir, c’est de travailler » dit Xavier Niel, mais le travail passe essentiellement par les mails. Répondre aux abonnés, écrire à ses troupes, même sur la plage, ou via le BlackBerry sur les pistes de ski, voilà le quotidien du fondateur de Free.
Lancé dans le monde internet en 1999, en favorisant la créativité (Free est le premier a avoir proposé une « box »), l’accessibilité (29,99 € par mois, enfin, pas à l’époque…), c’est le seul à avoir réussi face aux deux ogres des télécoms que sont France Télécom et Vivendi (SFR-Neuf).
Free et le mobile est son nouveau défi. Cela fait trois ans qu’il fait le forcing auprès des administrations. Soutenu par les associations de consommateurs, Bercy, l’ARCEP, le Conseil de la Concurrence, l’Europe, il a fallu que SFR, Orange et Bouygues mettent des bâtons dans les roues.
Ce n’est que le 12 janvier dernier que l’Elysée donnait son feu vert à un nouvel entrant « taillé sur mesure pour les besoins de Free« , peut-on lire dans l’article. Capacité limitée (mais suffisante) à 10 millions d’abonnés, licence de 200 millions d’euros alors que les prix précédents avoisinaient les 600 millions… Dernier argument, tous les fournisseurs actuels se dirigent vers des offres convergentes. Ne pas avoir de licence mobile serait un moyen de se faire éliminer du marché.
La créativité de Free a permis de séduire des millions abonnés dans l’ADSL sans faire de pub, nul doute que l’on devrait avoir des surprises dans le milieu du mobile. Xavier Niel avoue puiser son inspiration en écoutant les conversations dans les rayons de la Fnac, en discutant nuits & jours (et week-end) avec des abonnés. Le réseau d’association gravitant autour de Free est également très important aux yeux de Free. La plus connue, avec des membres dans une dizaine de ville, est Freenews.
L’article se termine avec une question : est-ce que Free pourra garder, avec ces projets (fibre, mobile), le statut d’iconoclaste des nouvelles technologies ou bien va-t-il ressembler à ces grands groupes qui donnent des cauchemars à son fondateur ?
Article à lire dans le Nouvel Observateur du 29 janvier et sur le site Internet du Nouvel Obs