Après une période de trouble où sa fermeture a été évoquée, la FFT (Fédération Française des Télécoms) va finalement survivre, présidée par Bouygues Telecom.
En crise depuis fin 2014, la FFT va finalement poursuivre ses activités. Menacé du départ de SFR, depuis son rachat par Numericable, le lobby craignait de ne plus être suffisamment représentatif du marché des télécoms — avec Orange et Bouygues Telecom parmi ses seuls membres majeurs — et de ne plus avoir les moyens suffisants pour poursuivre son activité dans de bonnes conditions.
Finalement, il n’en sera rien. Numericable-SFR restera bien membre, tandis que la présidence de la Fédération échoit à Didier Casas (secrétaire général de Bouygues Telecom), qui succède à Pierre Louette (Orange). Jérôme Yomtov, secrétaire général de Numericable-SFR, s’empare de la vice-présidence. En parallèle, la FFT se réorganise pour un budget global à la baisse : avec une équipe passant de 10 à 5 personnes, elle demandera désormais des contributions moins élevées à ses membres.
Sans surprise, Free reste absent de la nouvelle formation. Membre fondateur, le trublion avait claqué la porte de la Fédération dès 2008, évoquant des divergences d’opinion face à une FFT aux prises de position jugées trop favorables aux opérateurs historiques.
Source : Le Figaro