Les enchères organisées par l’Arcep, visant à attribuer deux blocs de fréquences 3G résiduelles à un opérateur, seront closes demain mardi, à midi. Ces fréquences supplémentaires permettront aux opérateurs de renforcer la qualité de leurs réseaux 3G.
Suite à l’attribution de la quatrième licence de téléphonie mobile 3G à un nouvel entrant, Free Mobile, il restait plusieurs fréquences disponibles sur la bande des 2,1 GHz. L’Arcep a décidé de les vendre par lots (deux lots de 5 MHz chacun) aux opérateurs intéressés, selon un système d’enchères qualitatives.
Si la participation d’Orange et de SFR ne fait pas de mystère (ces deux derniers ayant clairement affiché leur intention de participer aux enchères), celle de Free Mobile est plus incertaine. Dans une interview, Xavier Niel avait fait savoir son intention de participer aux enchères « si cela ne coûte que quelques dizaines de millions d’euros ». Or, le prix de réserve a été fixé par l’Arcep à 120 millions d’euros par lot…
Le prix pourrait dissuader Free, déjà amené à investir lourdement dans la création de son réseau ; mais, d’un autre côté, le régulateur a promis de tenir compte de certains engagements pris par les opérateurs, notamment en faveur de l’accueil des MVNO, dans sa prise de décision, ce qui pourrait profiter à Free.
Le nombre de dossiers déposés sera révélé par l’Arcep dès mardi après-midi, permettant de se faire une première idée des participants à l’enchère. Grâce au système d’enchères, les résultats seront eux aussi connus rapidement : dès le 20 mai prochain.
Source : Le Figaro