Ratiatum fait le point sur le récent regroupement d'organisations du milieu du divertissement et de l'industrie du disque, destiné à promouvoir la défense à la copie privée.
L'article mérite le détour ; il dresse un bilan de l'état du marché et des dessous de certains accords, et apostrophe les acteurs du marché avec un engagement prononcé…
Extrait :
« Mais on oublie de dire que le téléchargement, devenu source numéro un de la copie en France et partout ailleurs dans le monde, est exclu du droit à la copie privée. On omet de préciser que si le fait d'emprunter un CD à son voisin et de le copier pour son usage privé est totalement légal, se faire envoyer un MP3 par e-mail et le graver sur un CD est en revanche totalement interdit. On évite de rappeler, bien sûr, que le P2P est totalement prohibé même si c'est lui qui génère le plus de ventes pour les CD et DVD vierges que les industriels écoulent avec bonheur et pour le plus grand plaisir des ayant droits qui perçoivent la taxe pour copie privée. On feint de ne pas savoir que la cour de cassation a déjà condamné la copie privée des oeuvres audiovisuelles. On fait l'impasse sur la décision du Conseil Constitutionnel, qui a rappelé dans son examen de la la loi DADVSI que le nombre de copies privées que devait autoriser la future Autorité de Régulation des Mesures Techniques pouvait être aussi haut que zéro…«