Le prix, c’est le prix
Free, qui souhaitait négocier le paiement d’une taxe copie privée d’un montant plus raisonnable que celui initialement réclamé pour sa Freebox Révolution, a rencontré jeudi, comme prévu, la commission d’Albis…
L’opérateur a tenté de mettre en avant les spécificités du boîtier Server, qui n’est plus un boîtier strictement multimédia mais bien un équipement NAS (permettant le stockage sur le réseau), pour parvenir à négocier une taxe plus faible que les 35 euros initialement réclamés par box. Peine perdue.
PC INpact explique que le collège d’ayants-droits est resté sourd aux arguments de Free. Dans un premier temps, puisque le disque dur de la Freebox est passé de 40 à 250 Go avec le passage de la v5 à la v6, ceux-ci ont réclamé la mise en place d’une taxe aux alentours de… 60 euros par box (c’est-à-dire, 6 fois plus que la taxe apposée à la v5, qui était de 10 € HT) !
Le groupement d’ayants-droits s’est ensuite ravisé pour proposer à Free une concession… en appliquant un facteur 3,5 par rapport à la précédente taxe. On aboutit donc à une taxe demandée de 35 euros. Retour à la case départ…
Free, qui a défendu son point de vue tout au long de la réunion, en mettant en avant les nombreuses différences entre v5 et v6 (notamment en termes d’usages), a fait comprendre que ce grand appétit pour les taxes allait pousser, à terme, les fournisseurs d’accès à déplacer les espaces de stockage à distance sur le réseau, à l’étranger (sur le cloud).
Le problème Freebox n’ayant pas été résolu, il faudra désormais attendre les conclusions des prochaines réunions de la commission copie privée.