Le marché n’est plus assez mûre
Le canadien BlackBerry (ex-Research in Motion), qui ne parvient pas à se sortir de ses difficultés financières malgré le lancement de nouveaux modèles de smartphones sous le système BlackBerry 10, n’exclut désormais plus aucune piste, et pourrait aller jusqu’à une cession totale du groupe.
La firme a officialisé lundi sa volonté d’explorer « toutes les stratégies alternatives » pour se sortir du marasme dans lequel elle s’est empêtrée au fil des années. Ayant interrompu sa cotation en bourse, BlackBerry a expliqué envisager toutes sortes d’options, incluant « la création d’une coentreprise, des partenariats stratégiques ou des alliances, la vente de l’entreprise ou toute autre transaction possible ». Un véritable plan d’urgence pour éviter la faillite à tout prix…
Après avoir séduit un temps le monde de l’entreprise et les particuliers grâce à des services en avance sur leur époque (l’envoi et la réception instantanée de mails en push, la messagerie instantanée via BBM, les claviers physiques complets…), les BlackBerry ont progressivement perdu en attractivité et en popularité face à une concurrence de plus en plus sévère — iPhone et Android en tête. La sanction a été rapide : de 20% de parts du marché mondial des smartphones en 2009, BlackBerry est passé à 3% à l’heure actuelle… une tendance que les récents modèles sous BlackBerry 10 n’est pas parvenue à inverser, malgré certaines qualités.
Il est bien évidemment trop tôt pour spéculer sur le sort de la firme, mais d’ores et déjà, plusieurs noms de repreneurs potentiels fleurissent dans la presse spécialisée : on y parle de Dell, Lenovo, voire Microsoft, Apple ou Facebook, chacun pouvant se montrer intéressé par l’acquisition des compétences propres à la firme canadienne.
via Le Figaro