Dans le but de renforcer la couverture et les usages professionnels de la 5G, l’Arcep a lancé une consultation publique le 23 juillet. Cette consultation porte sur les futures attributions de fréquences dans les bandes 3410 – 3490 MHz et 3,8 – 4,2 GHz en France métropolitaine. La 5G, déployée fin 2020, a amélioré la vitesse d’accès à internet pour les utilisateurs et a permis de nouveaux usages, notamment professionnels. TDF teste par exemple la 5G Broadcast sur la TNT. La 5G attire de plus en plus d’utilisateurs, comptant 15,6 millions en France au 31 mars 2024.
Pour améliorer ce réseau de cinquième génération et développer les usages professionnels, l’Arcep a ouvert cette consultation publique sur les futures attributions de fréquences dans les bandes 3410 – 3490 MHz et 3,8 – 4,2 GHz.
Deux nouvelles bandes à disposition
La bande 3410 – 3490 MHz: disponible en France à partir du 25 juillet 2026, elle fait partie de la bande 3,4 – 3,8 GHz, harmonisée en Europe pour un usage mobile. Le reste de cette bande est déjà attribué aux opérateurs mobiles (Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free) pour fournir des services 5G.
La bande 3,8 – 4,2 GHz: en cours d’harmonisation européenne pour les usages de la 5G à couverture locale, elle répond aux besoins en fréquences intermédiaires des secteurs verticaux selon la Commission européenne.
Cette consultation publique a plusieurs objectifs et notamment elle permet de recenser les besoins en fréquences des opérateurs mobiles dans la bande 3410 – 3490 MHz pour l’exploitation de leur réseau public mais aussi de recueillir leurs observations sur certaines conditions d’utilisation de cette bande comme sur les principes d’attribution de la bande 3,8 – 4,2 GHz pour le déploiement de réseaux mobiles locaux à usages professionnels.
Vers une 5G professionnelle optimisée : l’Arcep consulte sur l’attribution locale de la bande 3,8-4,2 GHz
Selon les réponses apportées, l’Arcep envisage de mettre en place un cadre d’attribution locale de la bande 3,8 – 4,2 GHz pour les réseaux mobiles locaux dédiés aux usages professionnels. Les acteurs souhaitant contribuer à cette consultation doivent répondre avant le 4 novembre prochain.
Les nouvelles attributions pourraient améliorer significativement la couverture et la qualité des services 5G en France, particulièrement pour les usages professionnels. Cela favoriserait l’innovation et la compétitivité des entreprises françaises dans divers secteurs, tels que l’industrie, la santé et les transports.
En outre, une meilleure harmonisation européenne faciliterait grandement la création d’un marché numérique unique, stimulant ainsi l’économie et le développement technologique à l’échelle continentale.