À la suite du passage du cyclone Chido en décembre 2024, qui a gravement endommagé les infrastructures télécoms à Mayotte, l’Arcep a mis en place un dispositif exceptionnel de consultation et d’attribution accélérée de fréquences. Objectif : garantir un rétablissement rapide des réseaux mobiles et poser les bases d’un développement durable de la connectivité sur le territoire, incluant le futur de la 5G à Mayotte selon l’Arcep.

Une réponse rapide après le cyclone Chido

Dès le 20 décembre 2024, une première consultation publique a été ouverte pour permettre des attributions temporaires dans les bandes classiques (900 MHz à 2,6 GHz). Elle a conduit à une première vague d’autorisations délivrées à titre transitoire. Une seconde consultation, menée du 6 mars au 7 avril 2025 et portant sur le thème de la 5G à Mayotte avec l’Arcep, s’est concentrée sur la bande stratégique 3,4 – 3,8 GHz, cœur des déploiements 5G.

Trois opérateurs autorisés pour 15 ans

À l’issue de cette démarche, l’Arcep constate la compatibilité des demandes et délivre des autorisations à long terme pour le déploiement de 5G Mayotte Arcep à trois opérateurs majeurs : Orange, SRR (Société Réunionnaise du Radiotéléphone) et Telco OI. Chacun pourra utiliser une partie de la bande 3,4 – 3,8 GHz à Mayotte pour une durée de 15 ans. Cette stabilité permet aux acteurs de planifier leurs investissements et d’accélérer les usages numériques sur le territoire.

Un signal fort pour l’aménagement numérique de Mayotte

Avec ces autorisations, l’Arcep envoie un message fort : l’accès à la 5G n’est pas réservé à la métropole ou aux centres urbains. Même en contexte post-catastrophe, une planification efficace et une régulation agile peuvent remettre un territoire sur les rails du très haut débit mobile. Ainsi, le projet de déploiement de la 5G à Mayotte avec le soutien de l’Arcep prend forme davantage chaque jour.

Source Arcep