Orange a prévenu depuis plusieurs mois : l’opérateur, qui loue ses équipements avant de les facturer aux opérateurs concurrents, entend augmenter ses tarifs avec pour risque principal, à terme, d’impacter le coût des abonnements des particuliers.
Une situation qui a attiré l’attention de Bruxelles par l’intermédiaire de la Direction générale des réseaux de communication, qui a adressé ainsi qu’à Laure de la Raudière, à la tête de l’ARCEP, une lettre à l’opérateur historique, aux termes de laquelle l’instance européenne entend attirer leur attention sur la situation des abonnés au très haut débit sur le territoire français.
Car c’est pas moins de 16% supplémentaires qui devraient être facturés par Orange sur les tarifs de gros, avec l’aval de l’ARCEP, à partir du 1er mars prochain.
Si la situation est déplaisante pour les abonnés, qui devraient nécessairement voir leur facture alourdie par cette facturation supplémentaire, elle l’est également pour les élus qui, au quotidien, oeuvrent pour la bascule vers le Très Haut Débit et qui, de leur côté, émettent l’idée de facturer Orange lorsque l’opérateur occupe le domaine public, gratis pro deo.
Cette « occupation irrégulière est susceptible de procurer un avantage concurrentiel et peut constituer un acte de concurrence déloyale. Il est souhaitable d’obtenir des éclaircissements sur la prise en compte par l’Arcep de cette problématique déterminante pour l’attractivité numérique de nos territoires et les finances de nos collectivités » alerte de son côté le sénateur Jacques Grosperrin, qui a soulevé cette situation dans le cadre de l’une de ses questions posées au Gouvernement.
Source L’Informé