L’ARCEP entend une nouvelle fois mettre de l’ordre dans les procédures de raccordement à la Fibre en réorganisant les raccordements qui posent des difficultés en raison de spécificités techniques.
En effet, tous les raccordements ne se passent passent pas de la même manière et autant la plupart d’entre eux se déroulent sans encombres, autant d’autres requièrent quelques qualifications supplémentaires ainsi qu’une expertise tant au niveau technique que financier.
Car l’argent reste le nerfs de la guerre et l’Arcep, à cette fin, a publié non seulement l’ensemble de son étude sur ce sujet très particulier, que l’ensemble des conditions financières l’encadrent tout en émettant une série de préconisations pour y voir un peu plus clair.
Le document était devenu nécessaire avec l’abandon progressif du cuivre et la poursuite des objectifs fixés pour 2025, mais également les ralentissements observés au niveau du déploiement et la mise en exergue de certaines difficultés plus ou moins surmontables si les moyens sont donnés aux opérateurs d’infrastructures.
Deux types de difficultés majeurs.
Car en effet, s’il y a parfois échec, celui-ci est souvent imputable à une incapacité ou une impossibilité pour l’opérateur de le poursuivre correctement, avec pour cause principale des raccordements longs ou des difficultés à communiquer avec les différents intervenants du génie civil.
Deux types de difficultés sont cernées donc :
- la problématique du raccordement long, qui à l’heure actuelle ne permettent pas de garantir un travail efficace, de qualité mais également une intervention dans un schéma concurrentiel sain et clair comme loyal, avec les modes OI ou SToC, à savoir avec ou sans sous-traitance avec l’intervention d’un sous-traitant au niveau de la commercialisation. Si pour certains raccordements les opérateurs ont le choix du mode poursuivi, cela n’est pas le cas pour d’autres, ce qui entraîne des difficultés à plusieurs niveaux en termes de concurrence.
- la problématique financière liée aux raccordements finaux et notamment la rémunération des sous-traitants qui est depuis longtemps au coeur de nombreux litiges, insuffisante pour permettre la prise en charge salarié d’un technicien qualifié.
L’ensemble de ces éléments est à retrouver ici.