L’ARCEP entend maintenir une qualité de service du réseau cuivre avant son abandon définitif dans les années à venir, c’est à dire entre 2025 et 2030 selon les échéances fixées.
Car même si le déploiement de la fibre s’effectue à un rythme soutenu, il ne s’effectue pas sans difficultés sur certaines parties du territoire et notamment les zones rurales, ce qui fait que tous les foyers ne sont pas éligibles à cette technologie pour le moment et inquiète l’ARCEP ; maintenir le réseau cuivré doit donc permettre de maintenir une qualité de services pour les abonnés qui ne peuvent encore en bénéficier.
Vient donc sur la table, la question de son entretien. Et cette question est épineuse au regard de son coût, qu’Orange ne souhaite plus vraiment exposer sans le soutien financier des opérateurs concurrents, qui mettent déjà la main à la poche, mais pas assez selon l’opérateur historique qui n’a de cesse de se plaindre à ce sujet depuis de nombreuses années.
« Le maintien d’un réseau cuivre de qualité dans le contexte de la transition cuivre-fibre est indispensable » a clairement plaidé Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, dans le cadre de son audition par le Sénat à ce sujet.
Du côté d’Orange, les choses sont également complexes puisque le Groupe entend, sous la houlette de Christelle HEYDEMANN, pouvoir se concentrer sur ce qu’il sait mieux faire : le déploiement des réseaux de télécommunications alors que le maintien et l’entretien du réseau cuivré, se révèlent coûteux.
Un équilibre reste donc à trouver .. et rapidement.