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Apple répond aux exigences de l’UE et propose de nouveaux choix de navigateurs et d’applications par défaut

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Apple va bientôt changer la façon dont les utilisateurs de l’Union européenne choisissent leurs navigateurs et gèrent les applications par défaut. En réponse à la pression des régulateurs européens suite à l’entrée en vigueur de la loi sur les marchés numériques (DMA) le 7 mars, Apple introduira en effet plusieurs nouvelles fonctionnalités pour se conformer aux exigences de cette législation.

La mise à jour, prévue pour plus tard cette année, permettra aux utilisateurs de choisir un navigateur par défaut directement depuis un « écran de choix » lors de leur première utilisation de Safari. Cette liste de 12 navigateurs sera présentée de manière aléatoire en fonction du pays de l’UE où se trouve l’utilisateur, avec des descriptions succinctes pour aider à faire un choix éclairé. Le navigateur sélectionné sera automatiquement téléchargé. Cette fonctionnalité sera également disponible sur les iPad via une prochaine mise à jour.

La régulation suit de près la Firme de Cupertino

Apple avait déjà proposé une première version de cet écran de choix en mars, mais celle-ci avait été critiquée par les sociétés de navigateurs pour son manque de conformité. La Commission européenne a ouvert une enquête le 25 mars dernier pour examiner si Apple respectait effectivement les nouvelles règles. En réponse, Apple a engagé un dialogue avec la Commission et est convaincue que les modifications à venir satisferont les régulateurs.

En plus de ces changements, Apple prévoit d’ajouter une section dédiée aux applications par défaut. Cette section permettra aux utilisateurs de définir des valeurs par défaut pour des fonctions comme la messagerie, les appels, les filtres anti-spam, les gestionnaires de mots de passe et les claviers. De surcroît, il sera désormais possible de supprimer certaines applications Apple préinstallées telles que l’App Store, Messages, Appareil photo, Photos et Safari. Cependant, les applications de paramètres et de téléphone resteront non supprimables.

La Commission européenne continuera de surveiller l’efficacité de ces mesures pour s’assurer qu’elles répondent aux objectifs de la DMA et décidera des prochaines étapes si nécessaire.

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