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Vrai tarif des offres : Free doit-il faire des progrès lui aussi ?

Mis en demeure par la DGCCRF, Orange, SFR et Bouygues Telecom ont inclus le coût de location de leur box aux tarifs de leurs offres, bon gré mal gré. Mais il reste encore des progrès à faire…

En septembre 2017, la Direction générale de la concurrence, la consommation et la répression des fraudes (DGCCRF) épinglait trois des quatre principaux opérateurs du marché, Orange, SFR et Bouygues Telecom. Elle leur reprochait de ne pas inclure à leurs tarifs les coûts de location de box, représentant un surcoût de de 3 à 5 euros par mois, pourtant obligatoires. Une pratique qui va à l’encontre de la législation qui veut que le prix affiché soit représentatif de la « somme totale, toutes taxes comprises » que devra débourser le client.

Un peu plus de six mois après, la situation est revenue à la normale. Orange, SFR et Bouygues Telecom se sont progressivement conformés à l’injonction de la répression des fraudes, et incluent désormais tous le coût de la box dans le tarif affiché.

Il y a encore du progrès à faire, « même chez Free »

Pourtant, tout n’est pas encore idéal. Next INpact relève que les opérateurs n’affichent pas toujours des prix correspondant à leurs FIS (fiches d’information standardisées)… y compris Free, pourtant seul à intégrer depuis le début le coût de location des box à ses tarifs.

Le média spécialisé prend l’exemple de Free Mobile. Sur le site officiel de l’offre, ce sont les tarifs préférentiels réservés aux abonnés Freebox qui sont affichés en gros (0 € et 15,99 €), tandis qu’il faut regarder plus bas, en petits caractères, pour découvrir le tarif réel (sous la mention « Non Abonné Freebox »). « Idem pour la notion de 4G+ illimitée placardée via un encart rouge, mais réservée aux abonnés Freebox », ajoute Next INpact.

Cette pratique n’est pas nouvelle. Progressivement, Free l’a généralisée dès 2013, jusque sur ses affiches publicitaires. À l’époque déjà, nous remarquions que ce choix de mettre en avant un tarif réduit pouvait « créer la confusion » chez les clients potentiels, tandis que le prix public se retrouvait relégué aux mentions légales en tout petits caractères.

Next INpact liste un certain nombre de pratiques similaires chez les concurrents de Free, notamment Orange et SFR qui ont pour habitude de mettre en avant, en gros, le tarif promotionnel valable les 12 premiers mois, créant là encore une certaine confusion avec le tarif public (affiché en-dessous et en plus petit). Autre pratique, du côté de Bouygues Telecom cette fois : mettre en avant le tarif proposé aux abonnés avec une durée d’engagement de 24 mois, et n’afficher les forfaits équivalents sans engagement que via un lien en bas de page…

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