Près de 7 milliards d’euros vont être injectés dans le cadre du plan Tibi 2 par 28 investisseurs institutionnels dans la tech nouvelle génération, ce qui est un milliard de plus que l’an passé.
Cette nouvelle manne économique, sera libérée sur 3 années, en late stage, mais également dans ce que l’on qualifie d’early stage, c’est à dire l’innovation.
Le plan, s’il paraît plus que satisfaisant, devrait être dopé par le Gouvernement qui n’a pas caché ses ambitions à l’occasion du salon VivaTech qui s’est tenu ces derniers jours à Paris et considéré comme la clé de voûte de la souveraineté technologique française comme de sa prospérité.
Au centre des attentions des investisseurs, la transition écologique, mais également le reporting, un peu moins de rigueur quant à la destination des fonds et la priorité donnée à l’embauche d’analystes tech, ce qui ne se faisait pas auparavant.
La french tech un peu à la traîne …
La bouffée d’air pur financier qui est annoncée n’a pas été facilement mise en place au regard de la crise qui touche la tech comme de nombreux secteurs d’activité, ce qui a nécessité d’obtenir quelques garanties notamment assurancielles pour faire face aux scores médiocres du Next40 et du FT120, pointant du doigt le recul de la France dans ce domaine.
« C’est un très bon levier de financement au service de la souveraineté technologique. Nous avons développé en France une vraie expertise du financement de start-up » souligne Jean-Noël Barrot en évoquant l’initiative Tibi 1 aux Echos, rappelant que ce plan a d’ores et déjà permis de collecter 30 milliards d’euros par le passé,
Le plan Tibi 2complète ainsi le fonds européens de 3,75 milliards d’euros auquel la France, ainsi que d’autres organismes européens ont contribué.
Emmanuel Macron a, parallèlement à cette annonce, présenté un plan particulier visant à doubler les formations dans le domaine de l’Intelligence Artificielle, confirmant ainsi le potentiel français en termes de compétences, ce qui nécessite des subsides complémentaires, ce qui représente une enveloppe globale de 500 millions d’euros de plus dont 10% seront financés par Bpifrance, qui a d’ores et déjà contribué à une levée de fonds en faveur de Mistral AI, la licorne française en concurrence directe avec OpenAI.
Source Les Echos