La fièvre d’investissement de Xavier Niel a provoqué un sursaut en France : en quelques années, l’Hexagone est devenu un des pays d’Europe investissant le plus dans les startups.
Le fondateur de Free, qui se vante volontiers d’investir dans « une à deux startups à travers le monde chaque semaine » depuis plusieurs années, a désormais un phénomène à son nom. Selon The Economist, sous l’impulsion de ce que le journal appelle « The Niel Effect », la France a connu en quelques années un véritable essor des investissement à destination des startups. En Europe, il s’agit désormais du second pays qui y consacre le plus d’argent (2,7 Md€ par an), juste après la Grande-Bretagne (3,2 Md€)… et si l’on en croit la tendance, il a le potentiel pour s’emparer bientôt de la première place.
Des clichés qui ont la vie dure
L’article évoque l’impact d’une nouvelle génération d’entrepreneurs, parmi lesquels Xavier Niel, sur la culture française, notamment à Paris. Encore régulièrement dépeinte de façon péjorative du côté de la Silicon Valley, la capitale française a su instaurer en quelques années un climat favorable aux startups : que ce soit avec la création de l’école gratuite 42, ou prochainement avec l’ouverture de l’incubateur Station F.
Si l’on invoque toujours ses lois strictes sur le travail ou sa fiscalité comme des obstacles, tout le monde ne rejoint pas ce point de vue sur la France. En 2013, Xavier Niel avait fait une sortie remarquée en déclarant que la France était un « paradis fiscal ». Par ailleurs, Julien Lemoine (fondateur d’Algolia) estime que les talents français sont beaucoup plus fidèles qu’en Californie, où la tendance est de papillonner d’une entreprise à l’autre.
Lisez l’article en intégralité sur le site de The Economist (en anglais) :