TDF, l’Opérateur d’infrastructures neutre et ouvert, qui accompagne, depuis plus de quatre décennies, les acteurs du numérique dans leurs enjeux stratégiques de connectivité, en Métropole comme en Outre-Mer voit son principal actionnaire, Brookfield, céder 45% de sa participation au capital social avec l’espoir d’en retirer approximativement 5 milliards d’euros, ce qui valoriserait l’ensemble à près de 9 milliards d’euros.
Spécialiste de la diffusion radio et TNT, de la couverture Très Haut Débit mobile ou du déploiement de la fibre, TDF apporte à ses 2 300 clients une expertise métier, ainsi qu’une proximité territoriale de premier plan grâce à ses 19 200 sites (pylônes, tours, infrastructures de télécommunication, etc.), qui en font une entreprise particulièrement attractive.
Sa valeur d’entreprise représente à l’heure actuelle entre 19 et 24 fois son Ebitda, et la plus value qui serait retirée de l’opération serait particulièrement conséquente par rapport à l’investissement initial de 2014.
Et pour cause, la société se porte très bien voire même encore mieux depuis la bascule vers la Fibre et le THD comme avec le déploiement de la 5G, opérationnelle pour le développement des réseaux privés d’entreprises, ce qui place TDF en concurrence directe avec l’espagnol Cellnex, particulièrement présent sur le marché français et qui n’entend pas se porter acquéreur des parts mises en vente, contrairement à Orange, qui pourrait ainsi agrémenter son parc TowerCo aux côtés de Totem ou bien encore Vantage pour Vodafone et Phoenix Tower International, qui a déjà un pied sur le territoire français ou la Principauté de Monaco.
Cette cession n’engagera cependant pas le contrôle de la société ; un autre actionnaire, le canadien TSP détenant de son côté 22% des parts, ce qui entrave toute tentative de ce genre dans un futur immédiat.