Après avoir été mise en demeure par la CNIL, l’appli mobile est finalement validée.
Le 3 septembre 2020, la CNIL a annoncé sa décision de lever la mise en demeure à l’encontre du gouvernement pour certains manquements au niveau de l’application mobile StopCovid.
Les éléments de réponse apportés par le ministère au cours du mois d’août ont permis de démontrer que les manquements constatés lors du contrôle avaient cessé. Le ministère a en effet pris les mesures nécessaires pour se mettre en conformité avec les injonctions de la mise en demeure
Communiqué de la CNIL
En détail, le préfiltrage des données de l’historique de contacts du téléphone de chaque utilisateur dispose d’« un écran de mise à jour s’affiche à chaque lancement de la version obsolète de l’application (version v1.0) empêchant désormais toute interaction de l’utilisateur avec l’application autrement qu’en procédant à sa mise à jour depuis les magasins d’applications« .
Dans un second temps, il a été vérifié que StopCovid n’utilise plus le Recaptcha de Google. Le gouvernement a donc fait appel à Orange pour ce service de protection.
Enfin, la Commission s’est aussi assurée du fait que le contrat de sous-traitance avec l’INRIA contient des clauses complétes.
L’appli mobile est actuellement installée par environ 2 millions de personnes, selon les déclarations de la CNIL.
Pour conclure, la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés a rappelé au travers sa Président Marie-Laure Denis que l’application n’est pas à l’abri de sanctions en cas de nouveaux manquements.