Pour son premier anniversaire, Station F fait la fête. Aujourd’hui se déroule une journée portes ouvertes au sein de l’incubateur de start-ups géant…
Bientôt un an que Station F a accueilli ses premières jeunes pousses. Le 29 juin 2017, l’ex-halle Freyssinet devenait officiellement Station F, lors d’une soirée d’inauguration en présence de Xavier Niel, Roxanne Varza, Anne Hidalgo et Emmanuel Macron.
Pour l’occasion, Le Figaro s’intéresse également aux petits déboires et aux ratés du projet. Après un lancement repoussé, en raison d’un incident de canalisation sur le chantier, les premiers entrepreneurs ont pu commencer à s’installer fin juin 2017. Mais tout n’était pas rose.
Les premières start-ups ont pu se plaindre de l’environnement bruyant qui les a accueilli : les bruits de travaux, encore omniprésents au sein de l’ex-halle de fret, ont agacé plus d’un entrepreneur aux débuts de Station F.
Station F ne convient pas à toutes les startups
De par son modèle, Station F n’est pas adaptée à tous. Plusieurs entrepreneurs, ayant désormais quitté les lieux pour d’autres incubateurs plus confidentiels (comme le Village by CA), indiquent que le lieu, bruyant, ne se prête pas aux entretiens téléphoniques réguliers. En outre, les bureaux de réunion, situés dans de grandes salles vitrées de part et d’autre de la halle, gomment d’emblée toute notion de confidentialité.
Pour des raisons de sécurité, l’accès entre les deux parties de Station F (avec d’un côté les startups, de l’autre les services, administrations etc.) n’a pas toujours été simple. Un point qui complique sensiblement les interactions entre les entreprises et les investisseurs potentiels. Toutefois, face à certains reproches d’investisseurs souhaitant avoir accès à une liste des startups, la direction de Station F se veut intransigeante : « nous ne rendons pas public le nom des entreprises hébergées, pour éviter les sollicitations intempestives », indique Rachel Vanier, une porte-parole.
Malgré tout, Station F goûte son succès. Dernièrement, l’ouverture du restaurant La Felicità (groupe Big Mamma) a suscité l’engouement des parisiens. Son succès est tel qu’il n’est pas rare de devoir y faire la queue, malgré ses 1000 places assises…
Source : Le Figaro