Xavier Niel est revenu dans un entretien accordé aux Echos sur les nouveaux usages en matière de téléphonie, sa vision de la réduction de l’empreinte énergétique etc…
Des propos qui semblent s’inscrire en préambule des directions qui seront prises par Free Mobile dans les mois à venir, à l’aube notamment de l’avènement de la technologie sur le territoire mais également au coeur des offres commerciales des opérateurs.
Xavier Niel, dans cet entretien publié ce matin, revient longuement sur la nécessité notamment de mettre un terme au principe de la subvention, chère à la concurrence, et dont Free Mobile a souhaité abandonner l’usage il y a de cela quelques années déjà.
Alors certes, le motif mis en avant demeure consensuel et lié à l’impact environnemental du mobile subventionné et camoufle plus discrètement la bataille judiciaire qui s’est tenue il y a maintenant près d’une dizaine d’années, entre Free/ SFR /Orange à ce sujet, avec pour argument principal à la charge de cette pratique, qui perdure, un crédit à la consommation déguisé assorti des taux qui vont avec au détriment du consommateur.
La fausse mauvaise réputation de la 5G…
Avant toutes choses, son propos s’inscrit avant tout comme un plaidoyer pour la 5G accusée pour lui à tort d’impacter l’empreinte écologie en lieu et place de pratiques et usages de consommation infiniment plus nocifs à long terme.
Une sortie du bois qui était attendue quelques jours après le terme des enchères dites « 5G » relatives à l’attribution des fréquences mais surtout alors que Free Mobile conserve un voile opaque volontaire sur les offres commerciales qui en découleront et lui permettront de tenir la dragée haute à la concurrence dont les tarifs sont parfois jugés estimés en fourchette haute avec une technologie 4G certes compatible mais pas forcément full 5G, comme cela est le cas chez Orange.
Source Les Echos