La pénurie des semi-conducteurs, qui affecte le marché depuis le milieu 2020, ne devrait pas trouver une issue favorable avant 2024, soit bien au delà des premières prévisions formulées en début d’année, qui envisageaient un rétablissement des approvisionnements dans le courant de 2022, voire maximum 2023 pour les produits utilisés dans le domaine de l’automobile.
Pour Intel, cette information est un peu légère ; ce dernier n’envisageant une sortie de crise que dans le courant de 2024, ce qui engendre des difficultés parfois insurmontables dans la conception d’un certain nombre de produits électroniques.
En cause : le ralentissement de la chaîne de production, qui ne permet pas de mettre sur le marché suffisamment de puces ou processeurs, indispensables à la construction de matériels électroniques tels que smartphones, tablettes…
Des tentatives de sauvetage pour limiter la casse …
Alors des mesures ont été mises en place afin d’anticiper les difficultés, mais elles se révèlent à l’heure actuelle, insuffisantes pour mettre un terme à cette situation difficile, qui a forcément mis un coup de frein à une grande partie de l’industrie électronique notamment au niveau des ateliers de lithogravures, lourdement affectés par la crise.
Si une grande partie des problèmes seront résolus au fur et à mesure, d’autres vont continuer à s’enliser de telle sorte qu’aucune sortie de crise ne saurait être entrevue avant de trop nombreux mois, d’autant que la pandémie se poursuit du côté asiatique, avec des mesures de confinement encore renforcées côté chinois, contraignant à la fermeture d’un certain nombre de sites de production comme d’usines.
Pour résumer, l’année 2024 se révèle donc à bien des titres véritablement optimistes quant au prévisionnel établi par un certain nombre de cabinets d’analyse.