La faille avait été révélée il y a de cela quelques jours sur les Galaxy S10 et Note 10 et affectait le lecteur d’empreintes unltrasonique Qualcomm situé sous la surface de l’écran lorsque celui-ci était protégé par un film silicone présentant des motifs 3D, ce qui était pour le moins gênant.
Il s’était avéré en effet, que le film rendait le lecteur d’empreintes inactif, reconnaissant des « motifs tridimensionnels apparaissant sur certains écrans de protection en silicone comme étant les empreintes digitales des utilisateurs » ce qui laissait les informations contenues dans les Smartphones affectés par ce bug, vulnérables.
Or, ce système de reconnaissance par empreintes digitales faisait la fierté de l’équipementier, qui avait présenté son nouveau capteur comme étant « révolutionnaire » et entendait conserver sa place de leader devant Huawei sur le marché asiatique de la vente de smartphones après une série de déconvenues.
« Lorsque vous placez votre pouce sur l’écran, le capteur envoie une impulsion par ultrason pour détecter les reliefs en trois dimensions de votre empreinte rapidement et précisément afin de vous reconnaître », expliquait alors Samsung lors du lancement des appareils concernés.
La sécurité, fer de lance de la firme sud-coréenne face aux difficultés opposées à Huawei.
La reconnaissance par empreintes est particulièrement utilisée par les banques qui ont de suite lancé une alerte à l’égard de leur clientèle et bloqué le système en amont, comme cela a été le cas chez NatWest en Angleterre, sa maison mère en Ecosse, les banques coréennes comme Kakao Bank ou bien encore la Banque Populaire Chinoise, c’est dire si le bug rencontré s’est révélé particulièrement impopulaire.
« Samsung Electronics prend la sécurité des produits très au sérieux et veillera à renforcer la sécurité par l’amélioration continue et les mises à jour pour améliorer les fonctions d’authentification biométrique » a pour sa part déclaré l’équipementier dans des propos repris par Reuters, alors que justement les systèmes de sécurité déployés par les constructeurs asiatiques sont particulièrement pointés du doigt depuis plusieurs mois et que le Galaxy S5 avait connu des problèmes analogues en 2015.
La firme sud-coréenne, en tête des ventes mondiales de smartphones, aura mis un peu moins d’une semaine pour résoudre le problème et présenter un correctif … ainsi que ses excuses via son assistance en ligne.
Source : Reuters.