Pour rappel, Salto c’est le vrai projet de plateforme collaborative monté par France Télévision, TF1 et M6, pour contrer le déploiement en France, des monstres américains comme Netflix, Prime Video ou bien encore Disney+ l’an passé.
Une vraie fausse bonne idée au regard des résultats en termes d’abonnés, puisque 400 000 comptes payants uniquement ont été souscrits depuis le lancement de Salto en octobre 2020, pour 700 000 tous modes d’accès confondus (essai gratuit pendant un mois, partage de compte, ce qui réduit sa présence au sein du paysage ultra concurrentiel des plateformes de streaming, à une peau de chagrin malgré une présence large sur bon nombre de supports, tels que les tablettes, les TV Android ou bien encore les smartphones.
Sauf que la plateforme brille par deux handicaps majeurs :
- son absence sur les décodeurs des opérateurs, au contraire de Netflix qui a signé ses premiers accords de distribution assez rapidement chez Orange ;
- un contenu peu attractif, malgré l’arrivée d’ici peu de productions françaises comme Kaamelott ou bien encore des blockbusters particulièrement attractifs et exclusifs.
Un business plan somme toute assez limité qui pénalise le projet pourtant ambitieux qui, à terme, devra rapidement trouver son public avant de se perdre dans les méandres des offres plus attractives d’ores et déjà disponibles, en surnombre sur un marché qui commence à s’asphyxier.